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L’école algérienne accorde une grande importance à l’enseignement-apprentissage du français langue étrangère en l’occurrence l’enseignement de l’oral au primaire. Notre recherche, en termes de comparaison des compétences cognitives et langagières, est relative aux types d’école (privée et publique). Elle prend son corps à partir des préoccupations de la communauté sociale qui n’arrive pas à se situer quant à l’efficacité de l’une ou de l’autre.
Dans le cadre théorique de notre recherche, Nous avons entamé notre travail par une partie théorique pour cerner les notions de base à l’instar la place accordée au français oral à l’école Algérienne, la compétence communicative et l’appropriation du FLE au primaire.
Il ne s’agit pas donc de nous immiscer sur la nécessité de cet enseignement, notre regard s’orientera sur la problématique suivante : Dans quelles (s) mesure (s) l’enseignement/ apprentissage précoce1 du FLE peut-il contribuer dans le développement voire l’acquisition d’une compétence communicative orale chez les apprenants du primaire ? Autrement dit ; Quelles sont les conditions qui favorisent l’acquisition du français oral chez les élèves du primaire2? Notre travail ferait appel aux hypothèses suivantes :
En premier lieu, les conditions d’apprentissage et lamotivation seraient des facteurs importants pour l’acquisition du FLE,. Afin de la vérifier, nous avons proposé unquestionnaire destiné aux enseignants des deux types d’établissements. En effet, les résultats que nous avons obtenus montrent que l’enseignement de l’oral du FLE dans les établissements privés diffère de celui dans les établissements étatiques, que cela soit au niveau des activités pédagogiques ou au niveau des équipements et des dispositifs. .
En deuxième lieu, le programme mis en place pourrait impacter les résultats scolaires obtenus. Cela a été vérifié par une description et une analyse du manuel exploité en classe de 03 année primaire concernant les deux écoles3 Bien que les activités orales mises en place dans ces classes soient lesmêmes, nous n’avons pas enregistré les mêmes résultats car ces deux types d’établissement ne disposent pas des mêmes conditions de réalisation. De plus, les établissements privés ont l’avantage d’exploiter un autre manuel propre à leur école4.
En somme, nous pouvons confirmer que l’enseignement / apprentissage du français oral n’est guère une tâche facile toutefois le manque flagrant de pratique et le contact authentique avec la langue française , le volume horaire attribué aux activités orales à l’école étatique qui est relativement réduit par rapport à celui de l’école privée , la limites des dispositifs et des supports adéquats , l’insuffisance de la formation dans ce domaine pour répondre aux besoins langagiers entrave la qualité de l’apprentissage |
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