Abstract:
L’utilisation abusive des antibiotiques comme facteurs de croissance dans le secteur
avicole à compter des années cinquante a avantagé l’apparition de nouvelles souches multirésistantes à grande échelle. Il est donc devenu obligatoire de chercher des alternatives. Parmi
ces alternatives, les symbiotiques ont suscité beaucoup d’intérêt.Dans l’objectif de démontrer
leurs efficacités, une étude à été faite par une équipe de recherche de l’ENSV dans des
conditions locales sur 3080 poussins des souches ARBOR ARCES, répartis en lots témoin et
expérimental contenant 1540 sujets chacun, durant une période de 63 jours. L’étude s’est
portée sur l’évaluation de l’impact d’un apport en symbiotique sur la flore digestive,
l’antibiorésistance des souches Escherichia coli ainsi que la qualité sanitaire de la viande.Les
résultats montrent que l’apport en symbiotique n’a pas réduit le nombre des coliformes totaux
et fécaux ni le nombre des Escherichia coli au sein du lot supplémenté comparé aux poulets
témoins ni amélioré l’antibiorésistance de Escherichia coli. Toutefois, au niveau de la viande,
une baisse des bactéries de la flore aérobie mésophile totale FAMT est relevée suite à cette
addition en symbiotique.Ces résultats méritent d’autres essais expérimentaux dans des
conditions plus adéquates pour mieux percer les effets des symbiotiques et de prouver leurs
prouesses attendues.