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Les avortements dans les élevages de bovin laitier nécessitent un contrôle et une attention particulière du fait de l'impact qu'ils peuvent avoir, tant sur le plan économique (perte du veau, diminution de la production laitière) que sanitaire (risque de zoonoses, tel que la brucellose). Notre travail consiste à déterminer la séroprévalence de la chlamydia abortus chez les vaches avortées dans la wilaya de Bouira. Un nombre de 100 sérums de vaches avortées, provenant de 60 élevages a fait l’objet de cette étude. Cette dernière s’est basée sur l’identification des animaux infectés par la chlamydia abortus, grâce à l’utilisation de la technique d’ELISA (Enzyme Linked Immuno Sorbent Assay). Les résultats de l’analyse de la séroprévalence à l’échelle individuelle ont fait ressortir 20 % de vaches positives, 12 % douteuse et 60 % négatives, Ainsi, la séroprévalence apparente à l’échelle individuelle de chlamydia abortus a été estimée à 32 %. La maitrise de l’évaluation des indicateurs biologiques (femelles à cibler, périodes de prélèvements à privilégier et méthodes d’analyses à envisager), nous permet d’améliorer la surveillance, faciliter le diagnostic et optimiser la gestion sanitaire des avortements dans les élevages. |
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