Résumé:
L'Algérie est un pays aride à semi-aride très vulnérable au changement climatique. La pluviométrie limitée le long de son littoral, incertaine voire inexistante au sud, est particulièrement sensible aux effets négatifs du réchauffement climatique. La tendance est à la baisse depuis 1975, et la phase ascendante des précipitations n'est pas prête de commencer. C'est dans cette perspective que cette étude vise à analyser la variation interannuelle de 15 stations pluviométriques du bassin versant supérieur et moyen du Cheliff durant la période 1975/76- 2012/19). Ces séries chronologiques ont été testées à l'aide d'une méthode de moyenne mobile sur sept ans et d'un test de percée statistique non paramétrique (Pettitt et Mann-Kendall).
On constant que l’année la plus sèche a été enregistré au niveau de la station Kherba oued hellal de valeur la plus élevée du SPI est de 1,95 en 1987.
L’année la plus humide a été enregistré au niveau de la station Ghrib amont de valeur SPI 3,78 en 2013
La spatialisation des hauteurs de la pluie moyenne annuelle a été faite par le logiciel Surfer 2018 par méthode de Krigage en utilisant le modèle de variogramme théorique linéaire.
On constate d’existence de deux gradients :
Un gardien Nord-Sud
Un gradient Nord-Est Sud-Ouest
