Enquête ethnobotanique auprés de la population d’Ain defla sur les plantes utilisées pour lutter contre la COVID-19

Abstract

La lutte contre la maladie à coronavirus 2019 (COVID-19) causée par le coronavirus du syndrome respiratoire aigüe sévère (SARS-COV-2) par l’usage des plantes médicinales a fait l’objet d’une enquête ethnobotanique menée dans différentes communes de la wilaya d’Ain Defla. Deux cents personnes ont participé à l’enquête, dont 80,5% atteintes de COVID-19. Dans cette étude, la catégorie d'âge la plus infectée est comprise entre 25 et 40 ans (80%), et de sexe féminin (60,9%) par rapport au sexe masculin (39,1%). Certains participants atteints de Coronavirus souffraient de comorbidités en particulier l’hypertension artérielle (43.6%). La majorité des enquêtés étaient infectées dans la troisième vague (36%) où le pourcentage d'hospitalisation était très élevé (68,6%). Le pourcentage de vaccination était de 53,5% et la plupart des questionnées était vaccinée par Sinopharm (59,1%). Les personnes utilisant la médecine moderne et la phytothérapie à la fois représentent un pourcentage de 37,9%. La grande majorité des personnes infectées (87,6%) utilisaient des plantes médicinales et la plupart sont des femmes (89.8%), surtout les mariées (93.3%). Tous les parents atteints de COVID-19 dans notre enquête utilisaient les plantes médicinales (100%). Les plantes les plus utilisées sont le thym (64.5%), le clou de giroflier (61,7%) et le citronnier (53,9%). Un ensemble de 35 personnes utilisait des huiles essentielles et végétales. Diverses personnes utilisaient les plantes à titre préventif contre la COVID-19 (72%)