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La présente étude s’inscrit dans le cadre de l’étude de patrimoine botanique national
surtout les plantes médicinales. Ephédra alata a été choisie pour la réalisation de cette
étude, car elle est dotée d’une grande résistance aux conditions écologiques extrêmes et
connue par sa grande valeur thérapeutique. Le but de notre travail a été désigné pour faire
des tests pharmacotoxicologiques des extraits d’Ephédra alata alenda de la région de
Ouargla. L’étude histologique a été mise en œuvre par la méthode de doubles colorations.
L’évaluation de la teneur en métabolites bioactifs a été estimée par le calcul des
rendements d’extractions de la phase aqueuse (infusion) et organique (macération). La
toxicité de l’extrait aqueux a été évaluée par une méthode in vivo. L’activité
antimicrobienne des extraits obtenus a été évaluée sur sept bactéries et deux levures de
références par la méthode de l’aromatogramme. Les résultats d’analyses des coupes
histologiques ont révélé les différents tissus et sites de stockage des métabolites synthétisés
par la plante. La DL50 de l’extrait aqueux est supérieur à 100 mg/kg, car les doses
administrées n’ont pas provoquées de mortalité chez la plupart des lots. L’étude
microbiologique a montré une sensibilité de quatre bactéries aux extraits végétaux
(Pseudomonas aeruginosa (ATCC 9027), Staphylococcus epidermidis (ATCC 12228),
Escherichia coli (ATCC 8739) et Staphylococcus aureus (ATCC 6538)). La croissance des
autres bactéries (Salmonella typhimurium (ATCC 14028), Clostridium sporogenes (ATCC
19404), Bacillus subtilis (ATCC 6633)) et levures (Candida albicans (ATCC 10231) et
Saccharomyces Cerevisiae (ATCC 9763)) n’a pas été touchée. L’extrait éthanolique est
plus actif sur les germes testés que l’extrait aqueux, car les CMI sont plus faibles |
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